Le Musée Ethnographique de la Transylvanie organise mercredi, le 28 novembre 2012, à 13 h, 21 rue Memorandumului, l’exposition L’architecture traditionnelle du centre de la Transylvanie – le département de Alba. L’exposition sera ouverte de 28 novembre 2012 au 15 janvier 2013. Organisateurs: le Musée Ethnographique de la Transylvanie, le Musée National de l’Union Alba Iulia, la Direction du Département pour la Culture et le Patrimoine National Alba, l’Association Art Traditionnel Cluj Napoca. La présentation de l’exposition: L’architecture populaire, telle que nous la voyons aujourd’hui, ne représente, d’ailleurs, qu’une dernière séquence d’un long processus de développement (encore en plein déroulement), qui, du point de vue de la valeur esthétique et spirituelle, s’affirme comme la somme des étapes précédentes, par des contributions spécifiques. L’exposition, inscrite sous le thème généreux: „Valeurs de l’architecture traditionnelle du centre de la Transylvanie – le département de Alba”, suit les transformations et l’évolution des constructions d’une ferme paysanne, pendant une période comprise entre la fin du XVIIIème siècle et jusqu’à la première moitié du XXème siècle. Les photographies proviennent de l’archive du Musée National de l’Union Alba Iulia et du Musée Ethnographique de la Transylvanie Cluj Napoca, mais aussi des collections privées (Adrian Munteanu, Dan Anghel, Dan Moisa, Paul Nemeş, Călin Şuteu), étant choisies au but de mettre en évidence les formes harmonieuses des monuments et le comment ils s’adaptent au terrain. Pendant la recherche ethnographique notre attention a été attirée par les zones où les monuments d’architecture populaire se sont conservés plus ou moins intacts jusqu’aujourd’hui. Nous allons nous rapporter ici aux zones: des Montagnes Apuseni (Mocănimea Văii Ampoiului, Mocănimea Văii Arieşului, Mocănimea Trascăului, Buciumănimea, Ţara Moţilor), de la Valée de Mureş, de la Valée de Sebeş, du Plateau des Secaş, de la Zone viticole d’Alba. L’évolution des logements, à partir de ceux ayant une seule pièce jusqu’à ceux avec plusieurs pièces, enregistre les suivantes catégories caractéristiques dès leur apparition et jusqu’à nos jours: la maison avec une seule pièce à vivre, la maison avec une seule pièce à vivre et une autre pièce, la maison formée par une pièce à vivre, un vestibule (tinda) et la resserre, la maison avec deux pièces à vivre, chacune avec accès indépendant, la maison avec trois pièces à vivre. Naturellement que pour chaque catégorie il y a des variantes et des sous variantes, dont la classification serait moins utile et difficilement à réaliser. Les hangars et les étables occupent la deuxième place comme importance dans la ferme paysanne, étant combinés le plus souvent avec l’étable destinée à l’abri des vaches ou des moutons. Il n’est pas une nouveauté le fait que ce type de construction, qui date depuis la fin du XIXème siècle, s’est conservé dans une forme architecturelle et fonctionnelle inchangée jusqu’au présent, en nous offrant un modèle très facile à reconstruire. Étant les premières annexes qui retenaient l’attention des passagers, les portes et les fenêtres ont soulevé aussi d’autres problèmes, à part ceux fonctionnels, elles sont devenues l’aspect social des fermes. Par conséquent, les préoccupations pour leur embellissement ont été de plus en plus soutenues dans toutes les zones du département Alba, où on trouvait des essences ligneuses, qui offraient aux artisans des possibilités de mettre en évidence les décors incrustés, ciselés ou peints. Malgré le progrès rapide de l’industrie, on a développé dans les Montagnes Apuseni, toute une série d’industries ménagères paysannes, dont les systèmes complexes sont actionnés par la force de l’eau. Ainsi on peut mentionner: les moulins à broyer les céréales, les tourbillons utilisés au finissage des tissus et les bocards utilisés à l’usinage du minerai d’or. La recherche de l’architecture traditionnelle du département d’Alba a rendu possible l’identification de ses caractéristiques essentielles et la confirmation de sa valeur dans un cadre unitaire de l’architecture roumaine. L’étude sur le fond de l’architecture de grande valeur est une source d’information pour ceux qui voudront projeter et construire en se basant sur la longue expérience traditionnelle, et certains aspects d’ordre général saisisses sont valables pour tout le pays. Adriana Ţuţuianu - muzeographe Muzeul Național al Unirii Alba Iulia